Les maladies cardiovasculaires sont responsables de près de 140 000 décès chaque année en France, soit environ 25 % de la mortalité totale, une situation qui en fait la deuxième cause de décès après les cancers, et la première chez les femmes.(1) Une large part de ces pathologies pourrait être évitée grâce à une meilleure hygiène de vie et une prévention efficace, tel que la surveillance du poids. En effet, le surpoids et l’obésité constituent des facteurs de risque majeurs pour le cœur : ils favorisent l’hypertension artérielle, les troubles du rythme, le diabète de type 2, et augmentent significativement le risque d’infarctus et d’AVC.(2)

Un suivi régulier du poids permet d’identifier rapidement les premiers signes de déséquilibre, avant qu’ils ne deviennent problématiques. Pour cela, les balances connectées représentent un véritable outil de prévention : elles permettent de mesurer et d’enregistrer l’évolution de l’IMC ainsi que d’autres indicateurs essentiels dans le temps. Cette surveillance s’inscrit dans une approche plus globale de la prévention cardiovasculaire, qui associe également une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une bonne gestion du stress.

Les moyens pour surveiller son poids et leurs bénéfices

Pourquoi surveiller son poids ?

Le lien entre le poids corporel et la santé cardiovasculaire est largement documenté. Le surpoids et l’obésité augmentent considérablement le risque de développer des pathologies comme l’hypertension, le diabète de type 2, l’athérosclérose ou l’insuffisance cardiaque.(5)

Lorsque l’excès de poids s’installe, le cœur est davantage sollicité pour assurer la circulation sanguine, ce qui peut entraîner une fatigue progressive de l’organe. De plus, la graisse viscérale, localisée autour des organes, libère des substances inflammatoires qui favorisent la résistance à l’insuline, un facteur de risque majeur du diabète et des maladies vasculaires.(6)

À l’inverse, maintenir un poids « santé », souvent défini par un IMC compris entre 18,5 et 24,9, permet de réduire les contraintes sur le cœur, de mieux contrôler la tension artérielle et la glycémie, et de limiter les dépôts de cholestérol dans les artères.(7)

Surveiller son poids s’inscrit donc comme un véritable outil de prévention cardiovasculaire. Il ne s’agit pas de se peser à l’excès, mais de rester attentif aux variations dans le temps. Un suivi simple, associé à une bonne hygiène de vie, peut faire toute la différence.

Suivi régulier du poids : pourquoi c’est important ?

Un suivi pondéral régulier permet d’agir préventivement, bien avant que le surpoids ou l’obésité ne s’installent durablement. Il s’agit d’un indicateur précoce de déséquilibres métaboliques ou d’éventuels troubles cardiaques.

Chez les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque par exemple, une prise de poids rapide (plus de 2 kg en 3 jours) peut révéler une rétention hydrosodée, liée à une décompensation.(9) Cette donnée permet aux professionnels de santé d’intervenir sans attendre une aggravation des symptômes.

Chez les patients hypertendus ou diabétiques, un suivi du poids aide à évaluer l’efficacité des traitements, à adapter les dosages si nécessaire, et à motiver le patient dans sa démarche de santé globale.

Enfin, dans une optique d’une première prévention, se peser permet tout simplement d’éviter une dérive pondérale sournoise : quelques centaines de grammes par mois peuvent se transformer en kilos au bout d’un an. Le suivi devient alors une protection.

Santé cardiaque : comment l’améliorer et la préserver ?

Définition et enjeux de la santé cardiaque

Un cœur en bonne santé assure une circulation sanguine fluide et efficace, permettant d’oxygéner correctement l’ensemble des organes. À l’inverse, lorsque le cœur ou les artères sont affaiblis, c’est l’ensemble du corps qui peut en souffrir : essoufflement, fatigue chronique, hypertension ou encore infarctus sont des conséquences possibles de ce dysfonctionnement.

Préserver sa santé cardiaque est un enjeu majeur, car les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité dans le monde selon l’Organisation Mondiale de la Santé.(1) Cela concerne aussi bien les hommes que les femmes, et parfois dès l’âge de 40 ans. Bonne nouvelle : une grande partie de ces maladies pourrait être évitée grâce à une hygiène de vie adaptée.

L’endurance cardiaque, c’est-à-dire la capacité du cœur à soutenir un effort prolongé, est l’un des indicateurs clés d’un bon état cardiovasculaire. Elle peut être renforcée avec une activité physique régulière, une alimentation équilibrée et un suivi médical adapté.

Alimentation cardioprotectrice

L’alimentation joue un rôle central dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Certains aliments sont reconnus pour leurs effets protecteurs sur le cœur. Ils agissent notamment sur la tension artérielle, le taux de cholestérol, l’inflammation et le poids corporel, autant de facteurs qui influencent directement la santé du système cardiovasculaire.

Parmi les aliments bons pour le cœur, on retrouve :

  • Les fruits et légumes, riches en fibres, antioxydants et potassium.
  • Les poissons gras (saumon, maquereau, sardines), riches en oméga-3, qui contribuent à réduire le taux de triglycérides et à stabiliser le rythme cardiaque.
  • Les légumineuses (lentilles, pois chiches), qui aident à réguler la glycémie et le cholestérol.
  • Les fruits à coque non salés (noix, amandes), sources de graisses insaturées bénéfiques.
  • L’huile d’olive vierge extra, à consommer à la place des graisses saturées (beurre, crème, etc.).

Conseils pour une alimentation saine et cardioprotectrice :

  • Réduire la consommation de sel, de sucre raffiné et de produits ultra-transformés.
  • Privilégier les aliments frais, les cuissons douces (vapeur, four) et les assaisonnements naturels.
  • Fractionner les apports dans la journée et éviter les repas trop riches ou trop copieux.
  • Boire suffisamment d’eau et limiter l’alcool.

Adopter ces habitudes permet non seulement de maintenir un bon poids, mais aussi de soutenir activement la fonction cardiaque. Manger mieux, c’est donc un moyen simple, accessible et durable de protéger son cœur.

Les maladies cardiovasculaires : comprendre et agir

Qu’est-ce qu’une maladie cardiovasculaire ?

Les maladies cardiovasculaires regroupent l’ensemble des troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins. Elles incluent des pathologies fréquentes comme :

  • L’infarctus du myocarde, causé par une obstruction des artères coronaires, souvent liée à une plaque d’athérome.
  • L’insuffisance cardiaque, caractérisée par l’incapacité du cœur à pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins de l’organisme.
  • L’hypertension artérielle, fatigue le cœur et endommage progressivement les vaisseaux.
  • Les arythmies, troubles du rythme cardiaque pouvant être bénins ou nécessiter une prise en charge rapide.
  • L’athérosclérose, due à l’accumulation de graisses sur la paroi des artères, réduisant leur diamètre.
  • L’accident vasculaire cérébral (AVC), qui survient lorsqu’un caillot ou une rupture de vaisseau empêche l’irrigation normale du cerveau.

Les maladies cardiovasculaires évoluent souvent de manière silencieuse, sans symptômes apparents au début, ce qui les rend d’autant plus dangereuses.

Ces pathologies partagent des facteurs de risque communs, sur lesquels il est possible d’agir :

  • L’hypertension artérielle, qui augmente la pression exercée sur les parois des artères.
  • Le cholestérol élevé, notamment le LDL (mauvais cholestérol), qui favorise les dépôts dans les artères.
  • Le tabagisme, qui altère la paroi des vaisseaux et favorise les caillots.
  • Le surpoids et l’obésité, qui entraînent des dérèglements métaboliques.
  • Les antécédents familiaux, qui augmentent le risque de façon génétique.

Adopter une hygiène de vie saine permet de réduire significativement ces risques, d’où l’importance de la prévention dès le plus jeune âge.

Symptômes et détection précoce

Dans de nombreux cas, les maladies cardiovasculaires progressent sans provoquer de symptômes visibles. Pourtant, certains signaux doivent alerter :

  • Une douleur ou une oppression thoracique, surtout à l’effort ou au repos.
  • Des palpitations, un essoufflement inhabituel ou une fatigue excessive.
  • Des vertiges, troubles de la vision, engourdissement d’un bras ou difficulté soudaine à parler (signe d’un AVC).
  • Un œdème (gonflement) des jambes ou des chevilles, pouvant indiquer une insuffisance cardiaque.

Ces symptômes doivent inciter à consulter rapidement un professionnel de santé. Le dépistage précoce joue un rôle crucial : un simple contrôle de la tension artérielle, du cholestérol ou de la glycémie peut permettre de détecter une maladie avant qu’elle ne cause de complications graves.

La mise en place d’un bilan cardiovasculaire régulier, surtout en cas de facteurs de risque ou après 40 ans, permet de mieux prévenir les complications.

Prévention cardiovasculaire au quotidien

Préserver la santé de son cœur passe par des habitudes simples à intégrer dans le quotidien. L’alimentation, l’activité physique et l’hygiène de vie jouent un rôle majeur dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Ces leviers accessibles permettent de réduire les risques à long terme, tout en améliorant la qualité de vie.

Activité physique adaptée

ElleL’activité physique est l’un des meilleurs alliés du cœur. Elle améliore la circulation sanguine, régule la tension artérielle, aide à maintenir un poids santé et réduit le taux de cholestérol LDL (mauvais cholestérol), tout en augmentant le HDL (bon cholestérol).

Faire du sport permet aussi de réduire les niveaux de stress, de mieux dormir et de prévenir d’autres pathologies métaboliques comme le diabète de type 2, souvent associé aux maladies cardiovasculaires.

Pas besoin d’être un grand sportif pour bénéficier des effets protecteurs de l’activité physique :

  • 30 minutes d’activité modérée par jour, comme la marche rapide, le vélo, le jardinage ou la natation, sont suffisantes pour entretenir son système cardiovasculaire.
  • L’endurance (cardio) est à privilégier, mais des exercices de renforcement musculaire, pratiqués deux fois par semaine, complètent efficacement la routine.
  • Il est important d’adapter l’intensité à ses capacités et à son état de santé, surtout en cas de pathologie cardiovasculaire connue.

L’important est la régularité : un effort modéré mais constant est plus bénéfique que des séances intensives occasionnelles.

Hygiène de vie saine

Un mode de vie sain ne se limite pas à l’assiette ou à l’activité physique. Le stress chronique, le manque de sommeil ou le tabagisme sont autant d’ennemis du cœur.

  • Le stress, en particulier s’il est mal géré, peut contribuer à l’augmentation de la tension artérielle et favoriser des comportements délétères (alimentation déséquilibrée, tabac, alcool).
  • Le tabac constitue un facteur de risque cardiovasculaire majeur. Arrêter de fumer est l’un des gestes les plus bénéfiques pour la santé cardiaque, quel que soit l’âge.
  • Un sommeil de qualité, de 7 à 9 heures par nuit, est essentiel pour la récupération du cœur et la régulation des fonctions métaboliques.

Maintenir un poids stable dans la zone de santé, c’est-à-dire un IMC entre 18,5 et 24,9 kg/m², permet de limiter les risques de diabète, d’hypertension et d’athérosclérose. La surveillance régulière du poids (1 à 2 fois par semaine) permet de détecter rapidement toute variation significative.

Ce suivi est d’autant plus pertinent lorsqu’il est associé à d’autres paramètres comme le tour de taille ou l’IMC, afin d’évaluer la masse grasse abdominale, plus directement liée au risque cardiovasculaire.

L’IMC : un indicateur clé pour la santé cardiaque

Comme précédemment expliqué, le poids est un paramètre important à surveiller, mais c’est surtout sa relation avec la taille qui permet une évaluation plus précise du risque pour la santé. C’est là qu’intervient l’IMC, ou indice de masse corporelle. Cet indicateur simple, utilisé depuis des décennies par les professionnels de santé, est un repère pour estimer les risques liés au surpoids ou à l’obésité, en particulier sur le plan cardiovasculaire.

Qu’est-ce que l’IMC ?

L’IMC (Indice de Masse Corporelle) est une formule qui permet d’estimer la corpulence d’une personne adulte. Il se calcule en divisant le poids (en kg) par la taille (en mètre) élevée au carré :
IMC = poids (kg) / taille² (m²)

Par exemple, une personne de 70 kg mesurant 1,75 m aura un IMC de 22,9. Ce chiffre, à lui seul, donne une indication du niveau de masse corporelle, et donc des risques éventuels pour la santé.

Les seuils établis par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) permettent d’interpréter l’IMC chez l’adulte :

  • IMC < 18,5 : insuffisance pondérale
  • IMC entre 18,5 et 24,9 : corpulence normale
  • IMC entre 25 et 29,9 : surpoids
  • IMC ≥ 30 : obésité (classe I à III selon la gravité)

L’IMC ne tient cependant pas compte de la répartition des graisses (graisse abdominale notamment) ni de la composition corporelle (masse musculaire vs masse grasse), qui sont des éléments à prendre en compte à côté de l’IMC. Mais en pratique, il reste un indicateur fiable pour dépister un excès de poids à risque.

Interprétation et importance de l’IMC

Un IMC élevé est fortement corrélé à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires. Le surpoids et l’obésité sont associés à :

  • une tension artérielle plus élevée,
  • une augmentation des taux de cholestérol LDL (mauvais cholestérol),
  • une résistance à l’insuline,
  • une inflammation chronique.

Ces mécanismes sont à l’origine de pathologies comme l’hypertension, la maladie coronarienne, l’AVC ou l’insuffisance cardiaque.(1)(10)

Pourquoi calculer son IMC ?

Connaître son IMC permet d’avoir une vision globale de sa santé pondérale. Cet indicateur peut être un point de départ vers une meilleure hygiène de vie. Il est également utile dans le suivi médical, en complément d’autres mesures comme le tour de taille, la pression artérielle ou le bilan lipidique.

En cas d’IMC supérieur à 25, un accompagnement par un professionnel de santé (médecin, diététicien, etc.) peut aider à mettre en place des ajustements progressifs, durables et adaptés.

Les balances Omron : un allié pour le suivi du poids et de la santé cardiaque

Surveiller son poids régulièrement est l’un des gestes les plus simples mais les plus efficaces pour préserver sa santé cardiovasculaire. Dans ce cadre, les balances de la marque Omron se démarquent comme des outils fiables et intelligents, conçus pour accompagner chacun dans le suivi de son poids, de son IMC et, selon les modèles, de sa composition corporelle. Ces dispositifs permettent une meilleure compréhension de l’état de santé global et aident à agir de manière préventive.

Présentation des balances Omron

Omron propose plusieurs modèles de balances électroniques, allant de la simple mesure du poids à l’analyse détaillée de la composition corporelle. Parmi les références disponibles, trois appareils se distinguent par leur précision et leur praticité :

  • HN300-IT : un pèse-personne électronique connecté, simple d’utilisation et efficace pour le suivi quotidien du poids.
  • BF 212 : un impédancemètre compact qui mesure le poids, le taux de masse graisseuse et calcule automatiquement l’IMC.
  • VIVA : un impédancemètre connecté haut de gamme, qui fournit des données cliniquement validées sur la santé cardiaque, la graisse viscérale, la masse musculaire squelettique et plus encore.

Fonctionnalités adaptées au suivi du poids et de l’IMC;

  • HN300-IT : permet un suivi régulier du poids grâce à sa connectivité Bluetooth avec l’application OMRON connect. Son affichage large et sa facilité d’utilisation en font un outil idéal pour débuter un suivi de poids régulier.

  • BF 212 : fournit des données sur le poids, la graisse corporelle et l’IMC, avec une reconnaissance automatique de l’utilisateur (jusqu’à 4 profils). Sa finesse et son design plat permettent de le ranger facilement.

 

  • VIVA : bien plus qu’un impédancemètre, VIVA analyse la graisse viscérale, le taux métabolique au repos, la masse musculaire squelettique et l’IMC, tout en synchronisant les données avec OMRON connect. Cet appareil est cliniquement validé pour une utilisation en complément d’un suivi médical, notamment pour les personnes à risque cardiovasculaire.

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Sources

(1) Organisation Mondiale de la Santé – Cardiovascular diseases (CVDs) – https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/cardiovascular-diseases-(cvds)

(2) Santé publique France – Maladies cardiovasculaires – https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/maladies-cardio-neurovasculaires

(3) Haute Autorité de Santé – Parcours de soins : surpoids et obésité de l’adulte – https://www.has-sante.fr/jcms/c_2899555/fr/parcours-de-soins-surpoids-et-obesite-de-l-adulte

(4) Fédération Française de Cardiologie – L’insuffisance cardiaque : surveiller les signes d’alerte – https://www.fedecardio.org/je-minforme/maladies-cardiovasculaires/insuffisance-cardiaque/

(5) Santé Publique France – Obésité et maladies chroniques associées https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-chroniques/obesite

(6) Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) – Obésité et métabolisme https://www.inserm.fr/dossier/obesite/

(7) Fédération Française de Cardiologie – Surpoids et maladies cardiovasculaires https://www.fedecardio.org/je-minforme/les-facteurs-de-risque/le-surpoids/

(8) Haute Autorité de Santé – Recommandations sur la prise en charge de l’obésité chez l’adulte https://www.has-sante.fr/jcms/c_2899555/fr/parcours-de-soins-surpoids-et-obesite-de-l-adulte

(9) Fédération Française de Cardiologie – Suivi du poids en cas d’insuffisance cardiaque https://www.fedecardio.org/je-minforme/maladies-cardiovasculaires/insuffisance-cardiaque/

(10) Fédération Française de Cardiologie. IMC, tour de taille et cœur. https://www.fedecardio.org/prevention/alimentation-et-activite-physique/imc-et-tour-de-taille